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Assaf Matarasso, derrière le masque

Qui se cache derrière les masques que nous portons ? En perpétuelle recherche sur le thème de l’identité, le photographe israélien s’est imposé en une dizaine d’années en participant à des foires de renommée internationale. Lauréat de nombreux concours, il obtient en 2016 un 1er prix au concours B&W Child Photo Competition. Ses œuvres sont présentes dans de grandes collections privées.


Ses séries Scars, Playing Games, Honesty ou Modern Fairy Tales sont diffusées en droit-géré sur VOZ’Image.com. Iconographes, rédacteurs-photo,  pour découvrir ce travail inédit, connectez-vous

Biographie


« Assaf Matarasso est obsédé par une quête qui guide son travail de photographe : l’identité. Qui sommes-nous derrière les masques que nous portons ? Combien de couches construisons-nous ? Quelles sont ces émotions que nous souhaitons cacher ?
Depuis son plus jeune âge, le photographe se pose des questions sur son identité. Sa rencontre avec la photographie remonte à ses 14 ans, lorsqu’il s’est acheté un Canon 1000D. Il se promenait toujours avec son appareil sur lui, à l’affût de scènes cachées ou de lieux abîmés. Comme s’il regardait à travers le trou d’une serrure, fasciné par la noirceur du monde qui l’entourait. Après son service militaire, il est parti 6 mois en Afrique où il a découvert une misère émouvante, puis un an en Asie. Il y a capturé des scènes de la vie quotidienne, des gens et des paysages.
Après un bref passage en Israël, il est parti vivre à Paris. Un ami l’a encouragé à exposer ses photos de voyage. Pendant les deux ans qui ont suivi, il a continué à shooter, le plus souvent en noir et blanc. Ses clichés lui ont valu d’être à nouveau exposé. A mesure que son goût pour la photographie grandissait, il a voulu concrétiser les idées qu’il avait en tête. Il s’est inscrit dans une école de photographie à Paris pour acquérir la maîtrise technique qui lui manquait. Grâce à l’utilisation de la lumière, il a pu donner vie à ses scènes mentales, teintées de couleurs rouge, bleu, violet, rose. La perfection esthétique et la maîtrise technique se sont imposées comme ses deux outils majeurs dans son travail.
Assaf Matarasso s’attache à explorer les profondeurs de l’âme pour ne pas perdre ce qui constitue le sens même de sa vie : l’émotion brute. Il a besoin de sentir ce qu’il y a de vrai en chacun de nous pour se trouver lui-même, pour affronter ses peurs et pour se regarder en face, avec ses ombres et ses lumières. Ses modèles et son acte créatif sont son salut.
L’ensemble de ses clichés lui a valu d’être distingué par de nombreux prix et de se faire repérer par certaines personnalités du monde de l’art. En 2013, il participe au festival Voies Off des Rencontres d’Arles. Entre temps, il présente des oeuvres à Berlin, Francfort et Paris. En 2014 et en 2018, il expose au Carrousel du Louvre pour Foto Fever. La même année, il est nommé parmi les 12 finalistes au Luxembourg Art Prize. En 2015, il expose à Fresh Paint à Tel Aviv, en Israël. L’année suivante s’ouvre sur une actualité riche avec une exposition à Los Angeles au festival LA Photo, dans le cadre de sa sélection au concours Printed by Picto. »


« The main topic that emerge from Assaf Matarasso’s photographic artwork is identity. His work represent the attempt to reveal ones true self, which is usually being kept behind social masks and layers of protection, fear or despair. The essence of his creations is, in fact, unfolding those external elements and unveil our true selves. It seems as if the search for ‘the human kernel’ began for Assaf during his early childhood in Israel. He was only 14 when he bought his first camera, he says and adds “ I found myself almost obsessed with trying to capture the moment no one wants to show, the end of a smile, a glams of disappointment, a shred of insecurity in an ever confident man”. After completing his mandatory military service he traveled to Africa, then almost all over Asia and finally settled in Paris. He finished his photography degree and started practicing photography professionally. Since than Assaf’s work got recognized all over the world.
He participated in numerous of exhibitions in Europe, Israel and the United States. Took part in Recontres d’Arles, exhibited in FotoFever festival, Paris. Named as one of the 12 finalists of the first edition of Luxemburg Art Prize, displayed in the israeli Fresh Paint festival as well as L.A Photo located in California.
Assaf’s work is permanently presented in Paris Saint Germain V.I.P football arena as a part of a “carte blanche” collaboration between the famous football team and the artist. It also can be found among the private collections of many art collectors.
Assaf Matarasso tries to address the deepness and complexity of the human nature. Facing the question of why? He replays “exploring the true elixir boiling in each one of us helps me, and hopefully others how see my work, not to lose the meaning of life, which is in my opinion the ability to feel true emotions. I need to feel what is real inside of us in order to find my own identity and to encourage others to do the same. I hope they will do so by facing their fears as well as excepting our complexity as human beings”. Cecile Strouk